Face à une équipe à la recherche d’une cinquième victoire consécutive, le SCO n’a pas existé. Retour sur le match.

Le fil du match

Il n’y a pas eu débat samedi soir sur le terrain de Jean Bouin tant les Angevins ont été surclassés par le jeu collectif des niçois. Les mots d’Issam Tej sont sans équivoque.

« C’est une énorme déception. Je n’ai jamais vu cette équipe jouer comme ça. Je n’ai vu personne dans le combat ni dans la concentration. On a vite baissé les bras. »

Il a fallu moins de dix minutes au Cavigal pour prendre le large (1-7, 9′). Imprécis en attaque (3 pertes de balles en 2 minutes) et timorés en défense, les Angevins n’y étaient pas. Un temps-mort d’Issam Tej au bout de neuf minutes de jeu illustrait bien la gravité de la situation. De son côté, Mohamed Aly semblait esseulé face aux tireurs azuréens (7 arrêts en 20 minutes). Un Matthieu Limousin plus tranchant face à son ancien club (3 buts en 5 minutes), une réalisation de Jordan Bonilauri et le SCO revenait à quatre buts d’écart (9-13, 20′). Edu Fernandez posait son premier temps-mort de la partie (21′) et Nice repartait de l’avant. À la pause, l’écart était fait, 12-19.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match était identique. Angers accusait un 5 à 1 d’entrée, Nice faisant preuve de réalisme (13-24, 34′). Le deuxième temps-mort d’Issam Tej à la 35e minute de jeu illustrait malheureusement l’impuissance angevine. Une défense homme à homme tentée par Steeven Corneil et consorts ne perturbait pas le jeu bien rodé des niçois. Jusqu’au coup de sifflet final, Angers n’a donc pas existé. Une défaite qui interpelle tant le score est glaçant, 23-38.