Face au leader, le SCO était prévenu, il fallait s’attendre à une belle opposition. Ce match entre le premier du championnat (Vernon) et le deuxième (SCO) a vu les Normands s’imposer à Jean Bouin sur un écart de 9 buts (24-33). 

Le contexte

C’était le choc de la 14ème journée de Nationale 1 entre le leader et son dauphin, deux équipes disposant du fameux statut VAP (Voie d’accès à la professionnalisation), obligatoire pour monter en D2. Avec la victoire de Sarrebourg la veille (troisième statut VAP du championnat), le SCO devait s’imposer pour maintenir l’écart de 5 points et revenir à seulement un point de leur adversaire du jour. Pour les Normands, l’objectif est simple : s’imposer pour prendre 5 points d’avance sur les Angevins. Lors du match aller, c’était les Noirs et Blancs qui l’avaient remporté au Grévarin (26-31).

Le résumé

Dans une salle où le public angevin est venu en nombre supporter leurs joueurs, ce sont les locaux qui donnaient le coup d’envoi. Sur la première offensive, l’arrière gauche du SCO Darko Georgievski prenait l’initiative de shooter de loin mais son tir n’était pas cadré. Du côté de Vernon, deux joueurs faisaient leur retour à Jean Bouin, Quentin Gaillard et Flavio Fortes Rodrigues, deux joueurs évoluant l’année dernière sous les couleurs Noires et Blanches. Et c’était ce dernier qui, sur un shoot de loin, inscrivait le premier but des Rouges (0-1). Durant les dix premières minutes du match, les locaux inscrivaient seulement que deux buts (Georgievski, Tarrico) tandis que les visiteurs créaient le premier break par Samuel Clemencia sur un jet de 7 mètres (2-4, 11′). Le SCO allait alors tomber dans un temps faible imposant le coach Angevin Guillaume Dupin a poser son premier temps mort pour remobiliser ses troupes (6-9, 19′). Malgré cela, les coéquipiers de Gillen Lussson ne parvenaient pas à revenir au score, les visiteurs allaient même accentuer leur avance de 5 buts à la mi-temps (10-15, mi-temps). En imposant un rythme très lent, Vernon a su imposer sa loi durant ce premier acte pour rentrer au vestiaire avec un bel avantage.

Au retour des vestiaires, le SCO revenait avec d’autres intentions notamment grâce à une défense plus agressive. Lors des dix premières minutes de la seconde mi-temps, les Angevins enflammaient la partie et les tribunes. Suite à un but de loin de Darko Georgievski en pleine lucarne, les Noirs et Blancs revenaient à deux buts des visiteurs. Le public de la salle Jean Bouin donnait de la voix et pensait donc à un retour de leurs joueurs. Après un arrêt de Maxence Rizzi sur Flavio Fortes, les locaux avaient l’occasion de revenir à un but. Mais sur un shoot inscrit par Lucas Meyffret, les arbitres du match annonçaient un pied en zone de l’ailier gauche Angevin refusant alors son but (14-16, 38′). Suite à cette décision, les Noirs et Blancs tombaient de nouveaux dans un temps faible qui allait permettre à Saint Marcel Vernon de reprendre un avantage conséquent de cinq buts (15-20, 52′). En fin de partie, les locaux allaient accumuler les deux minutes (Simon Lavialle / Lucas Meyffret / Guillaume Dupin). Les visiteurs en profitaient pour accentuer leur avance et sur un dernier but de Jonathan Gourville, ils s’imposaient de 9 buts à Jean Bouin (24-33, fin de match).

L’Angevin du match : Tom Balesme

C’est le point positif côté Noir et Blanc, en fin de partie Guillaume Dupin a permis au jeune ailier droit Angevin Tom Balesme (18 ans) de renter sur le terrain. En cinq minutes, Tom a réussi à marquer sur ses deux premiers shoots (2/2).

La Stat : 7 buts

Sept buts comme le nombre de buts inscrits par les deux anciens Angevins, Quentin Gaillard et Flavio Fortes Rodrigues. Le demi-centre et l’arrière droit avaient à cœur de faire un bon match et de s’imposer face à leurs anciens coéquipiers. Grands artisans de la victoire de Vernon, les deux joueurs ont réalisé une belle prestation, félicitation à eux.

Le mot du coach :

« Individuellement et collectivement, nous avons tous été en-deçà de notre niveau. Même moi. Et il va falloir qu’on se remette immédiatement en question. On a été frustrés de jouer à deux à l’heure et pour répondre à ça, on s’est mis en survitesse en ne maîtrisant pas du tout le jeu rapide qui est habituellement notre point fort. Ils ont vu que nous avons été bon la semaine dernière dans notre relation avec les pivots et ils nous ont logiquement proposé une défense aplatie. Mais encore une fois nous n’avons pas sur faire ce qu’il fallait. Au contraire on leur a donné confiance, en particulier en ne shootant pas une seule fois de loin en première période. »